Je suis en train de finir un tout petit livre « Les âmes et les enfants d’abord » de Isabelle Desesquelles « ( par sa forme et son volume -une centaine de pages) mais grand parce ce qu’il renferme d’humanité, de justesse d’écriture, voire de poésie malgré le sujet. Une femme rencontre à Venise une mendiante, couchée sur un trottoir face à l’indifférence des passants. La femme qui passe devant, de retour à Paris, va lui écrire une longue lettre évoquant ce qui s’est inscrit en elle depuis. Un petit livre bouleversant donc, d’un écrivaine sensible qui avait en 2014, écrit un livre que je qualifierais de plus « gai » en tout cas rempli d’humour mais qui laissait deviner une profondeur et une analyses des comportements et autres marques de souffrance des femmes, assez remarquable. La légèreté n’étant que surface . Il s’agissait alors de « Les hommes meurent, les femmes vieillissent », que j’avais chroniqué à sa sortie.
Anne-Marie Boisson
Les chroniques d’Anne-Marie sont en ligne sue le site de la revue « Encres vagabondes ». C’est ici.