François COURTIN est venu parler de son livre, « Le chemin des larmes », le 7 avril lors d’une conférence au Vigan. Vivant à Alzon, tout proche du Vigan, c’est empli d’émotion qu’il a tenu à partager cette correspondance, pas moins de 1200 lettres découvertes en 2005, échange croisé entre Henriette (sa grand-mère) et Georges COURTIN (son grand-père).
Le 27 août 1916, depuis sa tranchée, Georges Courtin écrit sa 600ème lettre : « Surtout mets bien nos lettres en place… C’est que j’y tiens beaucoup. Après la guerre je les assemblerai pour en faire un livre, à relire plus tard quand nous porterons des lunettes, peut-être marchant clopin-clopant, mais nous serons plus heureux qu’aujourd’hui, séparés que nous sommes. » Le 16 avril 1917, la mort l’attendait au Chemin des Dames.
Pour quoi ? Pour qui ? C’est la question posée par son petit fils. Cent ans après l’indignation fait écho, cent ans après les mêmes questions hantent la vie contemporaine. L’histoire appartient-elle à ceux qui la font ou à ceux qui en parlent ?
Pour avoir davantage de précision sur Le chemin des larmes, c’est ici.
Nadine Gonfrier-Piccolo